Discours de M. MVOGO, Président-fondateur de l’OJUEA, au Parlement Européen le 16 octobre 2019

Messieurs, Mesdames les représentants et représentantes diplomatiques,

Monsieur l’honorable député,

Messieurs, Mesdames les Directeurs et Directrices, 

Honorables invités, 

Permettez-moi, en tant que président fondateur de l’organisation des Jeunes pour l’Union Européenne et Africaine, de vous souhaiter la bienvenue dans ce lieu hautement symbolique et chargé d’une partie de l’histoire du monde. 

Je voudrais profiter de cette occasion pour adresser au nom de l’organisation dont j’ai la charge, mes remerciements au Parlement Européen, à son secrétaire général Monsieur Klaus Welle qui, soucieux du regard que porte la jeunesse sur les questions de coopération bilatérales entre l’Union Européenne et l’Afrique, n’a ménagé aucun effort en nous permettant d’organiser cette première rencontre, en son genre, entre les jeunes européens et africains au sein de la première tribune démocratique du continent européen. Nos remerciements vont également à l’endroit de Monsieur Jean ROTTNER, président du conseil régional du Grand Est pour l’attention qu’il a prêté aux sollicitations des jeunes étudiants de sa région.

Je remercie également l’ensemble du personnel du Parlement Européen. Madame Stéphanie KUNZE et Madame Sarah DUBRULLE qui ont été au cœur de la coordination générale de nos deux équipes.

Tout en saluant le soutien moral que nous a accordé S.E Monsieur Édouard NGIRENTE, Premier Ministre de la république du Rwanda, qui pour des raisons liées à ses fonctions n’a pas pu être parmi nous ce soir, je voudrais rendre un hommage à nos prestigieux Intervenants, Monsieur le Directeur Luis-Martinez, l’honorable député Monsieur Patrice ANATO, et Monsieur l’envoyé spécial du président de l’Union Africaine, Monsieur Serine DIAYE.

Notre organisation adresse également ces remerciements aux Eurodéputés qui lui ont accordé leur attention. Nous remercions respectivement les représentations diplomatiques de la République du Burkina-Faso à Paris, du royaume du Maroc à Strasbourg, de la République populaire et démocratique d’Algérie à Strasbourg et très spécialement S.E Monsieur Rami SAYLIMAN, Consul Général de la république de Turquie à Strasbourg.

Enfin, nous remercions l’ensemble des présidents d’organisations des jeunes de la ville de Strasbourg et vous tous, qui avez bien voulu honorer cette rencontre par votre présence. Mesdames et Messieurs, je vous prie de vous applaudir.

Fruit d’un travail de plusieurs mois, cette conférence est l’aboutissement d’une expérience construite depuis maintenant 3 ans et réalisé depuis bientôt une année entière. 

            C’est en effet précisément depuis le 10 décembre 2018, que notre organisation œuvre officiellement à la consolidation des liens entre l’Union Européenne et Africaine. En moins d’une année donc, nous avons bâti une coopération durable et stable avec plusieurs institutions politiques et économiques mondiale, régionales et nationales. Nous avons eu des échanges avec le consulat du Maroc à Strasbourg et l’ambassade de Guinée équatorial à Bruxelles afin d’œuvrer à l’accomplissement de notre but. En une année, nous avons également posé les bases de travaux parlementaires avec M. l’eurodéputé Michael GAHLER, à qui nous adressons également notre plus sincère reconnaissance.

            A l’échéance de cette année, nous pourrions également remercier les institutions qui nous ont permis de participer à maintes réunions politiques et économiques internationales de haut niveau. Nous avons en effet pris part au dernier Forum de Paris sur la Paix, au cours duquel étaient présents de nombreux chefs d’Etats tels que Mme la Chancelière fédérale allemande Angela Merkel, M. Le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, et bien sûr M. Le Président de la République française Emmanuel Macron pour ne citer que ceux-ci ; ont également répondu présent, d’autres prestigieux représentants d’Etats africains, avec lesquels nous avons pu échanger sur des sujets cruciaux, le président de la République du Tchad Monsieur Idriss DEBY, du Niger Monsieur Mahamadou ISSOUFOU, du Rwanda, Monsieur Paul KAGAME. Nous pourrions aussi remercier la Banque Africaine de Développement pour ses invitations à ses réunions sur les perspectives économiques de l’Afrique tenu chaque début d’année à son siège social à Abidjan et son assemblée annuelle, à laquelle nous nous sommes rendus. De même, nous pouvons adresser notre reconnaissance au groupe d’investissement Afreximbank qui nous a accueilli avec les plus grands honneurs lors de son assemblée générale à Moscou les 23, 24 et 25 juin dernier.

            Durant cette année, nous avons donc décidé de faire de la coopération institutionnelle notre fer de lance. A ce titre, nous pouvons nous féliciter de la confiance acquise auprès d’institutions internationales, telles que l’Union européenne et l’Organisation des nations unies. 

            Depuis plusieurs mois maintenant, la reconnaissance de notre organisation auprès de l’Union européenne nous a permis de participer aux travaux des commissions du Parlement européen, ainsi qu’à ses sessions plénières. Ce statut de lobbyiste nous permet aussi, en outre, de fournir aide et conseils à la Commission européenne, brassant ainsi deux des institutions européennes les plus influentes. Mais au-delà de cette organisation régionale, notre action se veut aussi mondiale.

C’est à juste titre que nous nous sommes réjouis au mois de mai de l’acceptation par l’ONU de notre pré-candidature en tant qu’observateur international à son siège à New-York et auprès de ces autres représentations internationales. 

            C’est dans cette perspective que nous avons renforcé notre coopération avec l’ONU, en émettant notre souhait à long terme d’être participant aux Conférences sur le désarmement et en vertu desquelles, nous allons fournir un rapport détaillé sur la question des bombes à sous-munitions, afin d’éclairer les experts onusiens sur la question à Genève. En outre, nous traitons d’autres sujets internationaux aussi variés que le rôle de l’Europe dans le réveil climatique mondial, les ODD ou encore la question du racisme et de la xénophobie à l’échelle universelle, dont nous ferons également part de nos conclusions à l’ONU.

            Ainsi, l’avenir de notre organisation se veut de plus en plus international, que ce soit avec l’invitation du gouvernement russe au premier sommet des chefs d’Etat Russie-Afrique qui se tiendra la semaine prochaine à Sochi en Russie, ou avec l’ouverture de représentations permanentes de notre organisation en Belgique, en Allemagne, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Nigéria et au Royaume-Uni et ce, malgré le spectre du Brexit qui plane. 

En somme, si l’année qui vient de s’écouler a été pleine de succès, l’année à venir se présente sous les meilleurs auspices.

Mesdames et Messieurs, chers jeunes confrères. Au moment de clore ce bilan partiel des actions de notre organisation, je tiens à vous assurer toute l’attention et l’intérêt que notre organisation porte sur les problématiques actuelles à savoir : 

-L’immigration des jeunes africains prêt à traverser la méditerranée par tous les moyens possibles à la recherche d’une vie meilleure loin de leur terre natale.

-La prévarication des ressources minières et agricoles de l’Afrique par les grandes multinationales Européennes faisant fi du droit international du travail et le respect de la souveraineté des Etats.

-La lutte contre le terrorisme et la construction durable des bases d’un état de droit et d’égalité, respectant le droit universel de l’homme tant sur le continent européen que sur le continent africain.

Ainsi, notre action se veut régionale et globale, de l’Europe du Nord au Maghreb,  à l’Afrique Subsaharienne traversant par l’équateur pour atteindre le pic de Captown, nous voulons composer avec toutes les sensibilités culturelles, politiques et sociales, pour construire la vision que nous avons des relations entre l’Union Européenne et l’Union Africaine ; une vision basée sur la jeunesse des deux institutions : une jeunesse qui conseille leurs Etats-membres en n’hésitant pas à dénoncer les limites de leurs relations, afin d’en proposer des perfectionnements pour consolider les liens intra-institutionnels, mais surtout, pour bâtir une coopération plus égalitaire entre ces deux continents.

Nous sommes les Jeunes de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, Nous voulons être le rail par lequel le train du développement et de la paix passera pour apporter une relation égalitaire et un avenir meilleur entre nos deux continents, nos deux maisons. Mesdames Monsieur nous sommes heureux de vous accueillir aujourd’hui !

Merci de votre attention.