Discours Ipek DEMIRBUKER Présidente Europe de l’OJUEA au Parlement Européen du 16 octobre 2019

Mesdames et messieurs,

Avant tout propos, permettez moi de remercier l’ensemble des Jeunes d’Europe et d’Afrique de m’avoir élu en tant que la Première Présidente du Bureau Europe de notre organisation. Pour mener à bien mes missions, j’ai fait le choix d’être épaulé par:

Monsieur Lou TORTORICI – SECRETAIRE GENERALE

Monsieur Thomas CASTELLI – DIRECTEUR DE COMMUNICATION

Monsieur Thomas CROUZET – CHARGE DES RELATIONS AVEC L’UNION EUROPEENE

Monsieur Benjamin KOUASSI – CHARGE DES RELATIONS AVEC L’UNION AFRICAINE

Monsieur Benjamin TOUSSAINT – CHARGE DE PROGRAME L’ONU ET ODD

Monsieur Christopher MANZAMBI – CHARGE DE MOBILISATIONS

Mesdames et Messieurs, les présentations étant faites,

Les débats et les interventions qui viennent d’avoir lieu ici, dans ces lieux, ont parfaitement répondu aux objectifs que nous nous étions fixés, nous, organisateurs, jeunes d’Europe et d’Afrique.

J’ai été frappé, comme vous, pour la richesse et la variété des intervantions, ainsi que l’analyse réaliste et exigeante de la réalité géopolitique et économique.

Nous devons ce resultat à l’éminente qualité des intervenants, qui sont des responsables, qui ont à coeur de prendre des décisions en toute connaissance de cause sur les missions dont ils ont la charge.

L’idée de cette conférence est née de la volonté de notre organisation d’innover dans la façon de mettre en parallèle les situations de nos deux continents, non pas selon une logique d’opposition, comme cela a été trop souvent le cas par le passé, mais plutot dans une perspective constructive et égalitaire de coopération.

Les interrogations nouvelles ayant émergé de cette conférence au sujet des relations entre l’Europe et l’Afrique soulignent l’insuffisance des perspectives pour la jeunesse résultant des sommets tenus jusque-là par les dirigeants européens et africains.

En accord avec les valeurs et la vision de notre organisation, nous avons voulu rompre avec les habituels discours d’opposition, de dénonciation ou d’appréciation négative des relations tissées de part et d’autre part de la Méditerranée et confier l’animation du débat à deux étudiants de Science Po et de la faculté de Droit de Strasbourg.

Meme si les résultats de ce débat reflètent l’ampleur du chemin restant à parcourir pour aller vers une collaboration plus égalitaire, ils ouvrent l’espoir d’un futur plus constructif.

Dix sept années ont passé depuis la création de l’Union Africaine, les réflexions d’antan doivent conduire à présent à des décisions plus coopératives.

Je ne tenterai pas, bien entendu, de dresser le bilan des reflexions et des réalisations qui se sont poursuivies durant ces dix sept années, sur un sujet aussi capital et large que celui de l’une relation plus égalitaire entre les deux entités que sont l’Union Européenne et l’union Africaine.

Notre regard d’européen ou d’africain est sans doute encore trop conditionné par les consensus du passé ET la manière dont a été mené jusqu’alors le dialogue par-delà la Méditerranée.

Par notre initiative nous avons voulu ouvrir directement le débat avec des ressortissants proches des sphères de décision et d’action de chacune de ces deux entités pour leur demander de témoigner de l’évolution des sensibilités politiques et économiques; 

nous avons voulu souhaité inviter les vrais acteurs du changement, des architectres qui construiront des ponts, et non des murs, qui mèneront à une coopération plus efficace, plus étroite.

Nous avons eu ainsi le privilège d’entendre nos invités et participants, qui par leur présence et leurs témoignages aujourd’hui affirment leur intérets ou leur curiosité pour cette coopération, ses enjeux et sa destinée.

Les ponts entre les peuples ne peuvent se construire qu’en créant les conditions favorables aux échanges culturels et au respect des valeurs fondamentales. La jeunnesse a définitivement besoin de l’espoir d’une plus grande égalité dans l’ensemble des interactions entre nos deux continents.

Le souvenir de cette conference, les elements et les arguments ayant alimenté le débat, vos differentes contributions, constituerons sans nul doute une pierre importante à l’édifice de la mission que nous nous donnons au sein de l’organisation des jeunes pour l’Union Européenne et Africaine.

La seule voie qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur pour toute l’humanité, est celle de la coopération et du partenariat. (Kofi Annan AG de l’ONU 2001).

Je tiens donc, en tant que Présidente du Bureau Europe de notre organisation à remercier toutes les personnes présentes dans cette salle, qui ont participé par leur intérvention orale, ET pour l’ORGANISATION de cette conférence: nos chers intervenants, qui ont accepté de venir nous faire part de leur point de vue très riche, AFIN D’animer le débat ; nos médiateurs, pour la pertinence de leurs questions et leur gestion de la discussion; et vous chers participants, pour l’interet donné à cette conférence et plus indirectement à notre organisation: A ce titre je remercie chaleuresement le Parlement Européen, plus particulièrement son Secretaire General Monsieur Klaus WELLE, a rendu cet événement d’autant plus vivant, et ses services, sans qui nous n’aurions pas pu vous recevoir aujourd’hui. 

Je remercie et je félicite en votre nom les organisations partenaires à cet événement:

Parlement des Etudiants de Strasbourg et Son Président Lou TORTORICI

Présidente de Propos 

Président de Général UE

Et très grand merci à Monsieur Jean Rotner Président de la Région Grand Est pour son soutient inconditionnel.

Au sortie de cette conférence/débat, Excellence Monsieur le Consul Générale, Honorable Monsieur le Deputé, chers distingués invités, vous me permettez de citer ma grand-mère, qui me disait, après avoir nourri la pensée, il faut nourir la pense. Comme nous avons tout prévu, j’ai l’honneur de vous inviter au pot d’amitié qui vous attend à la sortie. Encore une fois Mesdames et Messieurs, merci beaucoup.