Intervenantes : Mme Nourane Foster (Député à l’Assemblée nationale du Cameroun) et Mme Fati N’Zi Hassane (supervi- seur développement du capital humain et des institutions à l’Agence de développement de l’Union africaine du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).
Modérateurs : M Abdoul Cissé (Institut de géopolitique appliqué de Paris) et Mme Mihaja Rasonaivo (Jeunes UE-UA).
Cette session a traité de la zone de libre-échange africaine, de la couverture santé en Afrique et des prin- cipes de bonne gouvernance. Nos intervenants ont émis les recommandations suivantes :
> La définition et l’exécution des politiques publiques relèvent du rôle de la jeunesse. Il faut trouver les outils nécessaires pour accomplir ce rôle et mettre les dirigeants face à leurs responsabilités. L’Union européenne peut donner l’exemple en la matière : elle crée facilement des débats entre les institutions et la jeunesse.
> Il faut permettre aux jeunes et aux femmes d’exprimer leur autonomie dans tous les domaines ; autonomes, ils le sont déjà. Les REA2020 sont un exemple de cette autonomie : elles ont été organisées par les jeunes.
> De plus, les jeunes doivent exprimer leurs talents et utiliser leur énergie. Personne ne viendra les chercher, ils doivent réclamer la place qui est la leur.
> Les jeunes députés et personnalités politiques doivent ouvrir les portes de la jeunesse de leurs pays.
> Il faut choisir d’être un acteur plutôt qu’un spectateur. Il n’y a pas de mal à essayer et échouer, mais c’est une erreur d’échouer et ne pas se relever. Il ne faut pas tuer ni le rêve ni l’espoir.
> Le soutien et l’expérience des aînés restent néanmoins importants.
> Il faut afficher les opportunités de l’Afrique.